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jeudi 10 août 2023

Un voyage pas ordinaire !

 Le rêve devient réalité : un mois au Cameroun à vivre parmi eux, avec eux, et pour eux . J’aime l’Afrique depuis l’âge de dix ans, ce voyage m’a permis de me poser la question : A quel point ?

Nous sommes partis ouvrir un centre aéré durant deux semaines mais aussi dispenser un stage de formation informatique et un autre en hygiène et sécurité en restauration collective. Les besoins sont nombreux , chacun peut aider en différents domaines : informatiques, mécaniques, sanitaires ou sociales . Notre but était d’évangéliser, de transmettre l’amour de Dieu au travers de dons, formations, nourritures etc... avec nos idées préconçues et européennes mais surtout avec notre amour pour notre Seigneur et pour eux.

Merci à tous ceux qui nous ont soutenus financièrement, par des dons de toutes sortes et de tout horizon jusqu’à Mayotte : livres, vêtements, jeux, ou argents (30 valises environs de 20 kg environs) mais aussi par des prières avant, pendant et après le séjour, et par vos messages de soutiens réguliers.

Si chaque jour, nous avons du faire face à des surprises, des catastrophes, des changements de planning, de locaux, ou d’organisation… chaque jour, de vrais et réels soucis mais à chaque fois la fidélité de notre Dieu nous a donné une solution, parfois épuisante mais surtout richement bénie.

Durant ces deux semaines, au total une cinquantaine d’enfants, étaient présents : toujours le sourire aux lèvres, les yeux brillants d’émerveillement, prêts à apprendre , à jouer, à s’éclater avec nous, s’épanouissant à l’écoute de sa parole par nos 17 animateurs et une équipe de cuisine ou une vingtaine de futurs missionnaires ? Dieu seul le sait.

Cette première expérience fut riche en surprise, en adaptation et en nouveautés : chacun à donner de sa personne au coté de nos missionnaires Loïs et Nathan. Chacun a fait face à sa manière à ses limites et a pu se poser la question : A quel point suis-je prêt à me donner ?

Aujourd’hui, avec le recul, je peux vous dire que de nouvelles et merveilleuses relations ont été créées. L’amour témoigné a fait apparaître que nous avions des disciples dans l’œuvre de Dieu, cet été, présents au Cameroun.

Les parents de ces enfants témoignent aujourd’hui à Loïs et Nathan de la transformation de leurs enfants. Ils resplendissent de joie, de bonheur en parlant de cette équipe. Les enfants ont trouvé une vrai place. De nouveaux moniteurs camerounais ont été formés. La reconnaissance de toutes les œuvres est manifeste : L’orphelinat, la maternité, l’hôpital, les écoles et les églises ne tarissent pas de remerciements. Les retombées sont inattendues et arrivent chaque jour peu à peu au fil des rencontres : un centre aéré dans l’église de nos animateurs camerounais sera bientôt mis en place. Les projets de Loïs et Nathan se prolongent avec les nouvelles relations établies. Enfin les enfants viennent régulièrement poser la question : Quel est le programme pour l’an prochain ?

Alors partant ?

Merci à eux tous , pour leur accueil bienveillant et leurs sourires permanents, quelques soient les circonstances. Ils ont été à leur manière aussi un grand témoignage pour nous. Avec peu , ils nous ont donné beaucoup . Dieu les bénisse et les fortifie abondamment. Qu’il guide les futures décisions et qu’il veille sur eux au travers de nos prières.

Lydie

jeudi 27 juillet 2023

Retour d'une animatrice du camp biblique de cet été! Dieu te bénisse Phedorah!

 Une pensée sur le Cameroun

Le Cameroun a été pour moi l’occasion d’expérimenter l’amour “agape” dont parle la bible. 

C’était une expérience où imparfaitement, on apprenait à être tourné vers les autres et découvrir ce que l’on pouvait apporter aux enfants de Garoua ; C’est en donnant du temps, de l’attention et de l’énergie que nous avons reçu des enfants l'exemple d’humilité nécessaire pour entrer dans le royaume des cieux dont parle Jésus dans Matthieu 18 verset 3-4. 

Je pense que la vie en communauté nous a permis à tous d’avancer dans l’humilité et dans l’abandon de sois pour l’œuvre de Christ et je n’ai pas trouvé de meilleurs environnements pour développer des liens fraternels aussi fort en seulement deux semaines ; mais après tout, nous sommes tous membres du même corps de Christ. 

Phedorah

jeudi 20 juillet 2023

Plaire à Dieu!

 Le Cameroun n'est pas le pays le plus pauvre du monde, mais la précarité est partout. Un SMIC à 92€, des cases au lieu de maison, tout est recyclé 40 fois, des décharges d'ordures un peu partout...

Malgré ce tableau, dans les églises Baptiste, nous y avons vu quelque chose de surprenant : ils donnent ! Ils donnent avec joie ! 
Nous avons été spectateurs d'une situation étrange : un aveugle a travaillé avec son frère pour produire une chaise.
Ainsi, ils veulent pourvoir démarrer un commerce de chaises qu'ils créent eux même. En présentant cette première chaise, toute l église s'est levée pour aider à acheter cette chaise... 
Le peu qu'ils ont, ils le donnent... 
Les églises Baptistes sont nombreuses et les chrétiens s'engagent à financer petit à petit les extensions, les annexes, les agrandissements de leurs locaux et même en aidant leur frères et sœurs !
Quels exemples d'amour des œuvres de l'église de notre seigneur.
Bien-sûr, tout n'est pas rose, mais une grâce particulière plane sur ce pays.
Luc 21 v 2 ne nous parle pas seulement d'une veuve qui donne peu, mais ce passage parle bel et bien du regard d'approbation de Jésus sur cette dame et son offrande insignifiante qui devait, d'ailleurs, être secrète.

Tant de chrétiens dans nos églises cherchent à plaire à Dieu... Eux, ils ont trouvé... 

jf

jeudi 25 mai 2023

Témoignage de Sarah


Depuis plusieurs années, Dieu à mis dans mon cœur de servir auprès des enfants.

 J’aimerai travailler dans l’humanitaire mais je ne savais pas où commencer. C’est en discutant avec Loïs qu’elle me propose de m’accueillir dans son foyer pour découvrir le Cameroun et différents endroits où je pourrais trouver ma voix.

En février 2023 me voilà donc arrivée à Garoua pour 3 mois de découverte !

J’ai commencé par un mois stage dans un hôpital. Bon, le médical n’est pas mon domaine mais c’était très intéressant de découvrir comment les choses s’y passent (j’ai pu assister à un accouchement et laver des nouveau-nés !).

Ensuite mes semaines se sont diversifié en activités, entre un orphelinat, un centre qui s’occupe des jeunes garçons de la rues, l’école française et une crèche. J’ai joué au foot avec des jeunes de la rue, assisté à des causeries dans la section mineur de la prison, animé des activités en anglais pour les élèves de l’école française, pris soin des bébés de l’orphelinat (couches, biberons, bain,...) et aidé à m’occuper des enfants à la crèche.

Grâce à ce séjour, j’ai pu découvrir un nouveau pays avec sa culture et son mode de vie. J’ai surtout pu en apprendre plus sur moi et mes limites, acquérir plus d’expérience et de compétences. C’était un vrai défi de partir dans l’inconnu, ça n’a pas été facile tous les jours, mais j’ai été heureuse d’avoir fais ce pas et d’être entrée dans les plans de Dieu car cette première expérience à été formatrice pour la suite de ses projets pour moi.



mardi 7 mars 2023

Super accueil à Garoua !

Je me présente, je m’appelle Quentin Poujol et je viens de l’église du Centre Martin Luther King à Nîmes. J’avais à cœur de mettre mes dons et mes talents au service de la mission et en discutant avec plusieurs personnes de mon église j’apprends la présence de Nathan et Loïs en mission à Garoua au Cameroun où ils viennent en aide notamment au CTG. Étant mécanicien de métier et le CTG ayant un atelier de réparation automobile et des formations aussi dans ce domaine, je me suis dit que je pourrais être utile là-bas.


Je suis donc arrivé début janvier pour 9 semaines. Durant ces
semaines, je suis principalement intervenu au niveau du garage de réparation automobile, où j’ai pu partager mon expérience mais aussi apprendre plusieurs techniques de répartition locales, remettre en fonctionnement la salle pneumatiques permettant de changer les pneus et d’équilibrer les roues, j’ai également pu partager mon expérience sur l’utilisation du diagnostic automobile assisté par ordinateur. 

Ces 9 semaines sont passées très très vite tellement c’était passionnant, beaucoup de travail mais aussi beaucoup de rencontres, de découvertes et d’expériences.
Tout ce que j’ai vécu restera gravé à jamais !
 
Merci à Nathan et Loïs de m’avoir hébergé et pour tous les moments partagés ensemble !

mardi 14 février 2023

Fête de la jeunesse

Cette année a eu lieu la 57è édition de la fête de la jeunesse, sous le thème : "Jeunesse, réarmement moral, civique et entrepreneurial, gage de discipline pour l'édification d'un Cameroun uni et prospère."

Et comme chaque année les écoles défilent le 11 pour marquer la semaine.

Nos 3 volontaires ont participé au défilé, je vous laisse découvrir sur les vidéos.


Groupe Scolaire Bilingue


Centre Technique de Garoua

mardi 7 février 2023

Arrivée de Sarah

 Après plusieurs semaines de préparatif, Sarah nous à rejoins à Garoua ce week-end!

Elle est avec nous pour découvrir le pays, une première en Afrique :) et découvrir différent lieu, métier, et service que l'on peut apporter auprès des enfants.

Nous lui souhaitons la bienvenue, et surtout de passer un séjour mémorable, qui espérons-le amènera de belle chose dans sa vie! 

Dieu la bénisse, et lui montre le plan qu'il a pour elle pour l'année à venir!

"Le Seigneur est celui qui te garde, le Seigneur est une ombre protectrice à tes côtés."

Psaumes 121v5 (Bible NFC)


mercredi 18 janvier 2023

Arrivée d'un volontaire

 


Bonjour tout le monde

La semaine a été bien rempli pour nous entre le programme habituel et l'arrivée de notre invité spécial Quentin!

Nous sommes ravis de pouvoir l'accueillir  non seulement à la maison mais également au Centre Technique de Garoua où il servira pour renforcer notre garage pour les 2 mois à venir! 😊

Qui plus est, les différentes situations étant ce qu'elles sont , cela faisait 4 ans que nous n'avions pas reçu de volontaire... c'est pour nous une grande joie de pouvoir à nouveau recevoir! 

Quentin ouvre le bal de plusieurs arrivée pour cette année! 😁

Il aura la lourde mais belle tâche de vous raconter ces aventures à Garoua d'ici quelques semaines, et pourquoi pas de vous donner envie à vous aussi de faire un petit tour par chez nous 😉

En attendant prions pour que son séjour ce passe bien et sois rempli des bénédictions de notre Seigneur!

mardi 15 janvier 2019

Mentalement, je m’attendais au pire

Lettre d'un volontaire :

Zurich, le 2 septembre 2018. L’aventure commence. Je n’ai jamais entrepris un grand voyage comme ça tout seul. Deux mois et demi au Cameroun est le premier voyage de ce genre dans ma vie entière. Et c’était formidable. Je le ferais tout de suite de nouveau et je changerais seulement peu. Maintenant je peux comprendre la phrase: Voyager, c’est la seule chose qui a son prix et qui te rende vraiment riche.


Tobi à l’Élysée
Avant de partir au Cameroun, j’ai passé quatre semaines à Paris en faisant un cours intensif en français. Ainsi je me suis préparé intérieurement pour tout ce qui pourrait m’arriver sur un continent complètement nouveau et inconnu pour moi. J’avais encore des préjugés à cause des informations dans les médias: Pauvreté, corruption ou aussi la sécurité qui manque. De temps en temps, je me suis arrêté et j’ai réalisé que le seul truc définitif, c’était de travailler dans un hôpital. Dans un hôpital suisse. Pas dans un hôpital africain..
Voilà le début, et après les dernières vaccinations le premier octobre, je me suis envolé vers Douala le 2 octobre tôt le matin.
   

La rue devant l'église baptiste
Arrivé et déjà survécu le premier coup de chaleur et d’humidité, une première surprise: Le centre d’EBMi dans la capitale économique du Cameroun est très jolie et bien entretenu. Comme la nuit est déjà arrivée, je ne remarque pas encore le pire de mon séjour: Les déchets. Je découvre seulement une petite partie de Douala les premiers jours. Mais aussi après la prochaine étape de mon voyage deux jours après, je remarque que le problème des déchets partout est pareil ou même plus grand dans le grand Nord. Pour la plupart il s’agit de plastique.
Le climat m’impressionne beaucoup: Peu à peu, je comprends la raison pourquoi on dit que le Cameroun est l’Afrique en miniature. Après deux jours dans un climat très tropical et humide, je m’envole dans le Nord du Cameroun ou le climat est aussi chaud, mais beaucoup plus sec qu’au sud du pays. Aussi la végétation est complètement différente. Depuis, mon voyage s’est passé sans soucis et mieux que prévu: Tous mes bagages sont bien arrivés à Garoua et on est venu me chercher à l’aéroport. Je me sens tout à fait en sécurité et je me dis que ça restera ainsi. C’est fantastique: Les responsables de l’EBMi (Sarah, Elie, Loïs et Nathan) s’occupent de moi impeccablement. Les premiers jours, je peux faire les courses et découvrir déjà une grande partie de la ville de Garoua. Mon „studio“ s’est révélé surtout comme un appartement complètement meublé et équipé par des choses utiles: Un endroit calme pour moi et assez d’espace pour toutes mes affaires. Comme j’habite dans l’endroit de l’église baptiste, je dois seulement passer la porte pour faire le culte avec mes amis tous les dimanches. Mais bien sûr je n’y assiste pas chaque fois dans „mon“ église parce qu’il y a beaucoup d’églises à découvrir.


Quelques amis à l'hôpital
Au début, je reste un peu au fond en observant ce qui se passe à l’hôpital. Je pose surtout des questions pour m’habituer un peu à ce nouveau monde différent. Apparemment il n’y a pas d’unité de soins intensifs et il n’y a pas de moniteurs de surveillance télécommandés qui mettent tous les paramètres directement dans le système de documentation par une touche. Oui, il y a même peu d’ordinateurs. Les premiers jours me bouleversent: Psychiquement je me suis préparé pour le pire, mais maintenant je remarque qu’il y a beaucoup de personnes heureux qui rient et qui sont très contents. Et notamment je n’ai rencontré que des personnes gentilles. Rapidement, je trouve beaucoup d’amis. Bien sûr le boulot est un bon endroit pour gagner de nouvelles relations. J’apprécie bien me sentir bienvenue par tout le personnel et aussi par les personnes extérieures. À mon avis, un ergothérapeute est un généraliste. Du coup j’ai fait la connaissance de presque tous les services et avec le temps je peux participer à plusieurs procédures et travaux.


 C ’est presque impossible de comparer ma patrie la Suisse avec l’admirable Cameroun. Je me rends compte aussi que ma préparation mentale n’a pas du tout été sans effet. Pourtant, la réalité dans la pratique, était encore différente.

Prêt pour l'opération
Une chose que j’ai vraiment apprise, c’est la phrase suivante qui est très camerounaise: Si un Camerounais t’explique son Cameroun et tu pense vraiment que tu as compris, il t’a mal expliqué.
Le mot clé pour cette phrase est «compliqué». Au Cameroun on utilise le mot « compliqué » quand ça coûte trop cher, quand on n’a pas la motivation ou bien on est déjà habitué aux circonstances négatives. J’ai posé beaucoup de questions, mais pour certaines je n’ai pas réussi d’obtenir de réponse. Par exemple le thème le plus grave pendant mon séjour: Les déchets. Pendant mon travail à l’hôpital, malgré la durée très courte en Afrique, j’ai vu plusieurs situations où les moyens les plus simples décidaient de vie et de mort.

Les docteurs au boulot
U ne perfusion sans complément, un tuyau à côté, une aiguille et un sparadrap. En Suisse cela vaudrait cinq francs et ces cinq francs pourraient sauver la vie d’un jeune enfant amené à l’hôpital à la main de son papa le jour d’avant avec plus de 40 degrés de fièvre. Mais il n’y avait pas cinq francs suisses. Concernant la vie et la mort, les maladies tropicales ou bien généralement la santé on peut se poser beaucoup de questions. Mais les réponses à ces questions sont dans la majorité des cas compliqués. L’environnement joue sûrement un grand rôle dans la vie quotidienne en Afrique. Par exemple le climat, la propreté des gens et aussi la vie sociale. On peut très bien être ensemble et boire une bière avec ses amis au Cameroun. Je trouve très juste que la famille soit en général toujours au début de la liste. Mais à mon avis, des fois il faut se sacrifier pour quelqu’un à l’extérieur de la famille. J’ai l’impression que cela pose des difficultés aux Africains. Et les familles sont colossales: En moyenne, après les dernières données officielles, les mères camerounaises ont accouché de plus de quatre enfants de plus qu’en Suisse.
Du coup ce n’est plus très bizarre de rencontrer un frère, un cousin, un oncle ou une autre personne de la famille à chaque fois quand on sort. Dans des familles larges comme ça, il est très difficile de s’occuper encore d’autres personnes.
Mais j’étais impressionné. C’était absolument fascinant pour moi de voir de quelle manière le personnel faisait les travaux dans les circonstances existantes: En Suisse, ce serait inimaginable d’utiliser des pinces de plus de 10ans dans une salle d’opération. De même que de faire une facture sur du papier carbone chaque jour et après chaque soin.

Dans mes trois mois j’ai reçu une impression très large des nombreuses facettes du beau Cameroun au centre de l’Afrique. En plus, je me suis engagé dans le système de santé publique: J’ai rangé, partagé mes expériences, distribué des bouteilles d’alcool pour la désinfection, j’ai vu et assisté à plusieurs opérations, donné des médicaments de la pharmacie aux patients, fait des pansements, placé des cathéters et écrit des factures. C’était une vue indescriptible d’un monde très difficile à décrire. Et je propose un tel séjour à chaque personne qui vit en Europe de l’ouest parce que ça vaut le coup. Il n’y a pas du tout exclusivement des choses critiques, car ce pays est magnifique dans bien des points de vue. J’ai fait plusieurs excursions autour de Garoua. Comme ça j’ai profité en découvrant le grand lac „Lagdo“ qui représente, avec ses pierres dessinées, une destination idéale pour une excursion.

Lagdo
J ’ai toujours profité du weekend et de la fin du boulot pour faire des ballades comme p.e. sur le mont Tinguelin et bien sûr pour m’occuper de mes nouveaux amis et pour compléter mon réseau social africain. J’ai aussi de beaux souvenirs de ma visite à l’extrême-nord:
 
Belle vue à l’Extrême-Nord
Mes amis africains m’invitaient souvent à dîner, on faisait des tours dans notre temps libre et ils m’accompagnaient faire les courses en ville. Rarement et seulement au milieu de la journée, j’ai fait de petites courses moi seul. Pourtant, c’était plus simple pour moi d’avoir mes amis toujours autour de moi parce que je n’avais pas besoin de discuter des prix au marché. Comme ils parlaient le « Fufuldé » on ne m’a jamais trompé et je ne me suis jamais perdu, et bien sûr j’avais toujours de la compagnie. Mais ce qui comptait le plus pour moi, c’était la sécurité: Pendant tout mon séjour en Afrique, je n’ai jamais vécu une seule situation où je me sentais mal à l’aise, harcelé ou bien menacé.
Sauf une petite situation quand ma digestion a été troublée pendant un jour. Mais je crois qu’on ne peut pas éviter cela pendant un séjour en Afrique.

Arabo au marché de Douroum
J e garde les meilleurs souvenirs de mon temps à Garoua et bien sur aussi à cause des deux jours de Safari que je pouvais faire au parc national de Bouba Ndjida la dernière semaine.
Les deux jours dans la capitale politique Yaoundé m’ont plu beaucoup, même si l’environnement y est encore plus humide par rapport au nord du pays. La prochaine étape vers Douala en bus s’est passée sans soucis et toujours avec tout mon bagage. J’étais absolument heureux de voir que le temps soit bien passé comme ça. Et après encore deux jours à Douala, j’étais déjà assis dans l’avion.




Tout s’est passé rapidement. À la fin un peu trop rapidement, même si d’abord je me suis dit que ça se passerait très vite. Mais je crois que c’est bon signe. Et j’ai reçu plein de grâce pendant mon voyage. Donc, s’il plaît à Dieu, je retournerai un jour au Cameroun.

Ma famille africaine